
Avez-vous parfois l’impression que certaines personnes sont nées pour le bonheur ?
Ou que d’autres personnes semblent bourrues peu importe ce qui arrive dans leur vie ?
Qu’est-ce qui peut expliquer ces différences naturelles de bien-être entre les personnes ?
Est-ce que le bonheur serait une disposition génétique? On naît heureux ou malheureux et c’est fini ?
Bien sûr, ce n’est pas si simple!!! En fait, environ la moitié du bien-être vécu par une personne peut être attribué à sa génétique. Cela veut dire que nous avons tous une prédisposition, une tendance naturelle, à avoir un niveau de bien-être plus ou moins élevé.
Mais attention ! Il ne faut pas non plus conclure que si nous avons tendance à être malheureux, il n’y a rien à faire !! Oh non !! Le bien-être est héréditaire à 50%, ce qui semble beaucoup, mais d’autres éléments comme la grandeur sont encore bien plus influencés par la génétique. Et notre grandeur peut aussi être influencée par d’autres facteurs comme notre alimentation dans l’enfance. Alors, tout est loin d’être perdu pour changer le niveau de bien-être !!
En fait, s’engager intentionnellement (pas parce qu’on se sent forcés!) dans des activités peut avoir une grande influence sur le bien-être. Ces activités peuvent être de différentes natures (sportives, artistiques, contemplatives, méditatives, etc.). L’important, c’est qu’elles soient choisies pour le plaisir qu’elles vous procurent. Vos comportements et vos pensées peuvent également être des facteurs qui influencent votre bien-être. Notamment, manifester de la gentillesse, exprimer de la gratitude, visualiser les meilleures versions possibles de soi et penser à des expériences de vie heureuses sont des comportements qui permettraient d’augmenter le niveau de bien-être.
Bien entendu, si votre niveau de bien-être est au plus bas depuis déjà quelques temps, il est possible que le problème soit plus profond. Auquel cas, ces idées peuvent ne pas fonctionner et il est important de consulter un professionnel.
Sources
Boehm & Lyubomirsky (2011). La poursuite d’un bonheur durable. Preuves et théories issues d’interventions longitudinales expérimentales. Dans Martin-Krumm & Tarquinio, C. (Eds). Traité de psychologie positive. De Boeck.
Siegel, R., D. (2011). Positive Psychology : Harnessing the power of happiness, mindfulness, and inner strength. Harvard Medical School.
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